2025-05-08 IDOPRESS
La ministre de la culture,Rachida Dati,lors d’une séance de questions au gouvernement,à l’Assemblée nationale,à Paris,le 11 mars 2025. JULIEN DE ROSA / AFP Les audiences de Radio France et de France Télévisions sont bonnes… oui,mais « chez qui ? chez qui ? » En posant la question à Nicolas Demorand et Léa Salamé,qui la recevaient,mercredi 7 mai,sur France Inter,Rachida Dati brûlait d’avancer sa propre réponse,qu’on devinait désagréable. « Plus les jeunes. Plus les classes populaires. Ça devient un club. C’est CSP+,et + âgés. C’est une réalité. Voilà,c’est comme ça. »
La ministre de la culture,qui espère toujours que la proposition de loi sur la réforme de l’audiovisuel public qu’elle défend trouve un créneau dans l’Hémicycle avant l’été,ne s’est pas arrêtée à cette première pique. « Votre présidente,Sibyle Veil,je l’ai eue au téléphone,a-t-elle poursuivi sur le même ton vif. Ça va peut-être lui faire de la peine que je le dise : je l’ai appelée parce qu’il faut arrêter de caricaturer cette réforme en disant que c’est une réforme d’extrême droite. » Au terme de près d’une demi-heure d’interview sous haute tension,les deux femmes se sont retrouvées en dehors du studio. Selon un témoin,Sibyle Veil aurait alors reproché à Rachida Dati de dire « n’importe quoi ».
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